L’Écolabel européen, comment commencer ?

Écolabel européen, quels sont les enjeux ?

Outil officiel d’information de la plus-value environnementale des biens et services, l’Écolabel européen aide les acteurs à s’améliorer dans leurs pratiques. Grâce à l’Écolabel européen, chaque acteur peut agir en faveur d’une économie circulaire et de la transition écologique.

Des enjeux pour chaque acteur :

  • les acheteurs publics/privés et les consommateurs choisissent des produits meilleurs pour l’environnement et pour la santé. Ils incitent ainsi les producteurs non certifiés à faire évoluer leur offre ;
  • à travers des politiques de développement économique, les collectivités soutiennent les entreprises et stimulent l’éco-innovation ;
  • les entreprises commercialisent des biens et services plus respectueux de l’environnement.

Actuellement l’Écolabel européen couvre 24 catégories de produits (biens et services) : détergents, hébergements touristiques, papiers, cosmétiques…

Les opportunités de l’Écolabel européen

Valoriser les démarches d’écoconception via un affichage fiable et reconnu

Les critères environnementaux, spécifiques à chaque famille de produit, sont des outils d’écoconception grâce à une approche cycle de vie et multi impacts. Ils permettent de réduire les consommations de ressources, les impacts sur la santé et l’environnement, la production de déchets, et peuvent conduire, au final à une baisse des coûts. L’Écolabel européen va donc amener les entreprises à intégrer les problématiques de prévention des déchets, de durée de vie, d’intégration de matériaux recyclés, mais aussi pour certaines catégories de produits des aspects sanitaires.

La performance est un des critères de l’Écolabel européen qui garantit que respect de l’environnement et qualité peuvent aller de pair.

L’Écolabel européen est également un argument de confiance : il est officiel. Créé par la Commission européenne en 1992, la certification impose des contrôles réguliers des produits et des usines.

Développer une démarche d’achat responsable

Exiger le niveau de performance de l’Écolabel européen permet de simplifier le processus d’intégration de clauses environnementales dans les appels d’offres en faisant directement référence aux exigences de l’Écolabel européen. 

Passer à l’action, comment faire ?

Pour les collectivités

  1. Inciter les acteurs économiques du territoire et leurs propres services à être exemplaires par l’achat de biens ou services répondant aux critères de l’Écolabel européen.
  2. Inciter les entreprises du territoire à valoriser leurs actions d’écoconception en faisant certifier leurs produits et à faire appel à des relais (Chambres de commerce et d’industrie [CCI], Clubs d’entreprises…) pour les accompagner dans la labellisation.
  3. Communiquer auprès des consommateurs pour les aider à se repérer dans la jungle des labels lors de leurs achats.
  4. Montrer sa volonté d’agir en faveur de l’environnement via l’achat de biens et services porteurs de l’Écolabel européen.

Pour les acheteurs

  1. S’engager dans un réseau d’acheteurs responsables pour bénéficier de retours d’expériences.
  2. S’appuyer sur les critères de l’Écolabel européen pour définir des clauses environnementales dans ses achats.
  3. Discuter avec les fournisseurs de leur offre en produits porteurs de l’Écolabel européen.
  4. Valoriser les achats réalisés tant en interne (auprès des agents, des salariés) qu’en externe (clients).

Pour les entreprises

  1. Identifier des pistes d’écoconception dans les cahiers des charges de l’Écolabel européen.
  2. Valoriser ses actions d’écoconception par une certification.
  3. Communiquer aux clients la valeur environnementale des biens et services porteurs de l’Écolabel européen.

Différents soutiens de l’ADEME existent : accompagnement en fonction du profil, étude écoconception et obtention de l’Écolabel européen pour les PME.