• Phase préliminaire :

Il s’agit de penser et de construire dès cette étape, le plan de communication qui sera suivi durant le montage de l’opération. Il faut pour cela avoir défini les objectifs de l’opération et réfléchir aux moyens humains et financiers à mobiliser pour assurer cette dynamique de communication. Le point crucial de cette étape est la sensibilisation des entreprises ciblées au projet et plus généralement, si besoin, à la problématique de gestion des déchets. Les entreprises doivent connaître le projet, ses ambitions et les avantages qu’il présente.

• Pilotage :

Rassembler les acteurs autour du projet à travers la formation d’un Comité de Pilotage demande d’une part, de les convaincre de participer et d’autre part, de leur donner les moyens de travailler ensemble via l’organisation de réunions, la mise à disposition d’informations…

• Mise en place :

L’organisation technique de l’opération demande une bonne coordination des acteurs et une implication de tous, qui peut passer par des échanges d’informations sur la quantité de déchets et leur nature (diagnostic déchets, quantification de gisements) et des opérations de formation (consignes de tri, mode de stockage).

• Suivi en fonctionnement et évaluation :

Contrairement à ce que l’on peut penser aux premiers abords, la communication a un réel rôle à jouer à cette étape. Il s’agit, certes, de suivre le déroulement de l’opération (adhésion de nouvelles entreprises, information des dates de collecte,…) mais aussi de communiquer sur ses résultats (via l’interprétation des indicateurs de suivi) et d’assurer le dynamisme des actions (lutte contre la démobilisation et la dégradation du respect des consignes si besoin). La pérennité de l’opération dépend fortement des actions de communication assurées à cette étape. L’absence de communication régulière est un facteur d’essoufflement et d’échec.